Côte d'Ivoire: un blessé de la crise post-électorale évacué au Maroc pour des soins

Ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes,

Ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes,. DR

Le 16/11/2016 à 16h12, mis à jour le 16/11/2016 à 22h23

Le gouvernement ivoirien a décidé de prendre en charge les victimes encore vivantes de la crise post-électorale de 2001 à 2011. Mohamed Koné, qui a perdu l'usage de ses jambes, est le premier évacué vers le Maroc pour des soins médicaux.

Mohamed Koné, blessé en pleine crise postélectorale dans la commune de Treichville au (Sud d'Abidjan), a été évacué au Maroc dans le cadre du programme d'indemnisation et de prise en charge médicale initié par le gouvernement en direction des victimes des différentes crises survenues en Côte d'Ivoire de 1990 à 2011, rapporte une note d'information transmise mercredi à l'Agence ivoirienne de presse.

Alassane Ouattara "nous a instruit de prendre en charge toutes les personnes qui ont une blessure physique et surtout les cas graves", écrit la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, qui a accompagné dimanche le blessé à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Elle ajoute que tous les frais de Mohamed Koné sont à la charge de l'Etat de Côte d'Ivoire.

Mohamed Koné a été touché à la moelle épinière de la colonne vertébrale et a perdu l'usage de ses membres. Il va subir à Casablanca, une intervention chirurgicale et des séances de rééducation.

La ministre explique que Mohamed Koné est le premier blessé qui bénéficiera de soins à l'extérieur du pays, vu son état qui, selon les médecins, nécessitait l'assistance de spécialistes. Elle souhaite par ailleurs que ce dernier "revienne en pleine forme en retrouvant l'usage de ses membres''.

L'indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire a été rendue possible par la volonté du président Alassane Ouattara qui a mis en place un fonds spécial doté d'un apport initial d'une valeur de 10 milliards de FCFA, rappelle Pr Mariatou Koné. 

Le 16/11/2016 à 16h12, mis à jour le 16/11/2016 à 22h23