«Aucune autorité étatique ivoirienne, ni aucun dirigeant de la fédération à quelque niveau que ce soit n’a été approchée ou contactée par la Confédération africaine de football avant de prendre cette décision», a fustigé un communiqué de la Fédération ivoirienne de football (FIF), alors que la rumeur enflait, laissant croire qu'Abidjan avait été tenu informé au préalable et donc avait implicitement donné son accord.
La FIF dit donc «déplorer cette façon de procéder» et informe avoir «adressé un courrier à cet sujet à la CAF en préservation acquis afférents à la CAN 2021» non sans rappeler qu’elle s’était vu régulièrement attribuer l’organisation de la compétition en 2014 «à l’unanimité des membres du conseil exécutif de la CAF» et ce, «à l’issue d’un appel à candidature».
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Plus haut au sommet de l’Etat, le ministre des Sports n’en démord pas. «C’est une démarche qui manque d’objectivité» et qui tend à «jeter l’opprobre» sur la Côte d’Ivoire, a dénoncé Danho Paulin, le ministre ivoirien dans un post vidéo ce mercredi.
Mieux encore, le plus proche collaborateur du président Alassane Ouattara s’est immiscé dans le débat avançant une position qui donne une idée de l’état d’esprit de l’exécutif ivoirien.
«C’est un non-événement. Ils ne nous ont pas encore écrit. Pour le moment ce sont des spéculations. Le jour où ils nous écriront nous allons réagir», a cherché à clarifier Fidèle Sarassoro, directeur de cabinet du président ivoirien, dans les colonnes du quotidien «L’intelligent d’Abidjan» ce 6 décembre.
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La Côte d’Ivoire n’a donc pas encore dit son dernier mot.
Le président ivoirien, actuellement en déplacement, ne tardera certainement se prononcer et mettre à nouveau la pression sur les dirigeants de l’instance africaine.
La CAF, qui semblait sûre de son fait, aura fort à faire pour imposer ce qui est considéré à Abidjan comme un diktat.