Cette semaine pour la deuxième fois consécutive, des activistes venus d'on ne sait où, mais soutenant visiblement Jean Ping, ont voulu perturbé le meeting de Nicolas Sarkozy. Si le premier incident est passé inaperçu dans les médias, celui du mercredi 21 septembre a été immortalisé par plusieurs caméras de télé. Et très vite, ca tourne en boucle sur les chaînes d'info et les réseaux sociaux s'en emparent.
"Sarkozy va chercher Ali", telle est le phrase qui est venue perturber le discours de l'exprésident français qui tenait déjà pendant 28 minutes derrière son pupitre. Cette fois, il n'a pas été pris de court, sa réponse semble préparée d'avance. "Ici, on est en France, pas au Gabon", leur a-t-il asséné. Est-ce une manière pour le désormais favori à la candidature à droite de dire qu'il y a une nette rupture avec la Françafrique?