D'une superficie de 180 hectares, dont une centaine entièrement rénovés, la plantation de café d'Alanga, distante d'environ 190 km de Franceville sur la route d'Okondja, est subdivisée en trois blocs, indique le coordinateur général du projet, Guillaume Mvou.
«Ces blocs, issus d'une vieille plantation, ont été réhabilités il y a 5 mois, par la nouvelle direction générale de la Caistab. En ce jour, 80 hectares sont ouverts, pour une production envisagée à près de 24 tonnes par an», explique le coordinateur dudit projet. Précisant que la deuxième phase, qui permettra une production optimale, pourrait voir le jour dès l'année prochaine.
Cette visite qui entre dans le cadre de la promotion et la valorisation d'un café 100% gabonais, s'est soldée par la présentation du café ''robusta made in Gabon'', dans le site de la nouvelle base-vie d'Alanga. Celui-ci comprend, un magasin de stockage de la production, un atelier mécanique, complété de 23 séchoirs d'une capacité de 210 kilogrammes chacun, peut-on constaté sur le lieu.
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Ce café, indique la direction générale de la Caistab, sera bientôt commercialisé au Gabon, avec un référencement international.
Accueilli dans une ambiance rehaussée par les groupes socio-culturels, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qu'accompagnaient le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, quelques membres du gouvernement et des autorités politiques et administratives, ont dégusté le café robusta d'Alanga, fabriqué au Gabon.
«J'encourage l'initiative et cela montre que certains gabonais m'écoutent et font ce que je dis, car nous sommes dans le domaine de la transformation puis que nous pouvons avoir ce café en moulu ou en capsule et prêt à la consommation», s'est réjoui le chef de l'Etat, au sortir de la visite.
Selon lui, cette initiative entre dans le cadre de la diversification de l'économie gabonaise, qui a permis au pays de résister au choc due à la baisse du coût du pétrole, non sans reconnaitre que le Gabon a une carte à jouer dans ce domaine et que le Fonds d'initiative départemental (FID), est une opportunité pour chaque localité de développer d'autres activités, telles que la filière café-cacao.
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La plantation d'Alanga emploie 90 temporaires, payés conformément au salaire minimum en République Gabonaise (150.000 F CFA) et qui travaillent dans des bonnes conditions, déclare Landry, l'un des employés.
Le renouvellement de la plantation d'Alanga, constitue une réponse de la Caistab, aux questions du chômage, de l'égalité des chances et de la réhabilitation de la filière café dans les 9 provinces du Gabon, prônées par les plus hautes autorités, à en croire les responsables de cette structure.