Jusqu'ici tous les partis politiques ayant soutenus Jean Ping avaient fait bloc en s'opposant farouchement à l'appel à la détente et au dialogue qu'avait lancé Ali Bongo, le président gabonais après sa réélection.
Désomais, Démocratie nouvelle, le parti dont le leader, René Ndemezo'o Obiang, avait dirigé la campagne de Jean Ping, rompt avec cette entente du camp de l'opposition. Il a décidé de répondre à l'appel au dialogue. Pour René Ndemezo'o Obiang, il faut "se parler les yeux dans les yeux" afin de désarmorcer la crise post-électorale sans précédent que vit le pays.
Toutefois, cette dcision ne fait pas l'unanimité. L'Union nationale, qui a également soutenu Jean Ping, est restée sur sa position. Son président, Zacharie Myboto, dans une sortie samedi a affirmé que la démarche d'Ali Bongo était une simple manoeuvre de diversion. "Ali Bongo a attendu la fin de son mandat pour voler à nouveau la victoire et c’est là qu’il dit tendre la main pour légitimer son pouvoir. Nous ne pouvons pas accepter ce dialogue", a-t-il martelé.