"C'est le plus long compte-rendu jamais vu", a affirmé à l'AFP un journaliste gabonais en prenant connaissance du compte-rendu long de 96 pages.
"Avalanche de nominations", a titré mercredi le principal quotidien gabonais, progouvernemental, L'Union, quand le média en ligne GabonReview parlait de "Tsun'Ali", en référence à un tsunami.
Le garde du corps sud-coréen du président gabonais depuis une trentaine d'années, Park Sang-chul, a été limogé. Les deux hommes s'étaient rencontrés en 1984, et le Coréen avait la main sur la sécurité rapprochée d'Ali Bongo depuis.
Il est remplacé par un cousin du président, Cyriaque Andjoua.
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Liban Soleman, ancien chef de cabinet durant le premier mandat d'Ali Bongo qui avait trouvé un point de chute dans la coordination du plan stratégique Gabon émergent (PSGE), a été nommé ambassadeur du Gabon en Arabie saoudite.
ayid Obeloko, un autre proche du chef de l’Etat a été limogé du poste de directeur général de l’Office et rade du Gabon (OPRAG), la société chargée de la gestion des ports du pays.
A l'Office gabonais des ports et rades du Gabon (Oprag), le frère du directeur de cabinet du président, Régis Laccruche Lelabou, a été nommé directeur général.
Il est nommé une semaine après que le principal port du Gabon, le port d'Owendo, eut été bloqué durant six jours à cause d'un conteneur tombé à l'eau et resté introuvable depuis.
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C'était le premier Conseil du nouveau chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekalé, nommé en janvier, ainsi que de ses ministres.
Victime d'un AVC le 24 octobre alors qu'il se trouvait en Arabie saoudite, le président Bongo, rentré dimanche soir à Libreville depuis Rabat où il était en convalescence depuis trois mois, n'y était revenu qu'une seule fois depuis, très brièvement, le 15 janvier.
Très peu d'informations ont filtré depuis quatre mois sur le président gabonais et son état de santé.