Vidéo. Gabon: en plein confinement, un engouement pour le potager à la maison s'empare de Libreville

Le360 Afrique/Ismael Obiang Nze

Le 23/05/2021 à 10h34, mis à jour le 24/05/2021 à 10h13

VidéoConfinés à cause du Covid-19, les Librevillois se lancent dans les cultures potagères. Grâce à une offre gratuite d'intrants, de nombreux volontaires expérimentent un projet novateur, conjointement mené par le Gabon et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

A Libreville, ville extrêmement verte, et capitale du Gabon, la moindre surface terrienne disponible sert désormais de prétexte aux habitants pour mettre les mains dans la terre.

Les jardins maraîchers poussent, depuis quelques temps, comme des champignons dans la capitale gabonaise. Les Librevillois cultivent dans leur jardin carottes, tomates, salades, différents légumes, voire des fruits...

Diawara Nziengui, un habitant de la capitale gabonaise montre avec fierté, pour Le360 Afrique, son nouveau potager, tout en souhaitant vivement que ce programme d'aide du gouvernement, mené conjointement avec la FAO, devienne pérenne. 

Dans le potager de Diawara, l'ensemble des matériaux ont été récupérés: des pots vide de peinture et des bouteille d’eau ou de lait en plastique éventrés servent de jardinière, et permettent de repiquer des plants de tomates ou encore des poivrons.

Ce librevillois débrouillard en appelle donc à plus de soutien de l'Etat pour les volontaires à ce projet, d'autant qu'avec les restrictions de circulation, les Gabonais découvrent depuis une année, une belle alternative, écologique, au ravitaillement classique sur les marchés des produits alimentaires importés. Une alternative qui s'avère d'autant plus économique. 

Biendi Maganga Moussavou, ministre gabonais de l'Agriculture, mais aussi Hélder Muteia, représentant résident de la FAO à Libreville sont heureux des progrès déjà accomplis par ce programme, qui fait partie d'un dispositif qui entend soutenir l'agriculture, en cette période de crise sanitaire.

Cultiver son bout de terre, et être à même de se nourrir sans sortir de chez soi, se fournir en équipements de jardinage, et, ensuite, renoncer aux produits alimentaires importés, forcément plus chers... Voilà qui a visiblement mis le sens de la débrouillardise des Librevillois à l'épreuve.

Par Ismael Obiang Nze (Libreville, correspondance)
Le 23/05/2021 à 10h34, mis à jour le 24/05/2021 à 10h13