Vidéo. Gabon: le CHU de Libreville se dote d'une unité neurovasculaire pour la prise en charge des AVC

Le360/ Ismael Obiang Nze

Le 29/10/2021 à 15h16

VidéoC'est une révolution en matière de prise en charge médicale des personnes victimes d'accidents vasculaires cérébraux. A l'occasion de ce 29 octobre dédié à la lutte contre les AVC, le centre hospitalier universitaire de Libreville ouvre officiellement les portes de son unité neurovasculaire.

Pour le Gabon, c'est une grande première. Le pays vient de se doter de sa toute première unité pour la prise en charge des malades ayat subi une attaque cardiaque.

Il s'agit d'un service de soins intensifs doté de cinq lits d’hospitalisation, tous équipés d’un matériel médical de pointe. Le personnel médical est composé de quatre neurologues ayant des compétences en pathologies vasculaires et d’une équipe paramédicale infirmiers et aides-soignants formés à la prise en charge des patients victimes d’AVC.

"Les patients victimes d’AVC ischémiques de moins de 4h30 minutes pourront bénéficier de la thrombolyse qui consiste à injecter une substance capable de dissoudre le caillot qui bouche l’artère et cause l’ischémie", précise Dr Pupcher Gningone, chef de service adjoint de cette UNV.

Ici le patient bénéficie d’une surveillance clinique étroite ainsi que d’un monitoring de la respiration, de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle, de la glycémie et de la température corporelle.

L'unité de neurologie vasculaire (UNV) du centre hospitalier universitaire de Libreville a vu le jour grâce au soutien financier de la fondation Sylvia Bongo Ondimba, du nom de la première dame du Gabon. C'est une occasion rêvée pour l'administration de l'hôpital et une aubaine pour les patients qui étaient jusqu'à un passé récent condamnés à mourrir ou finir paralysés à vie.

«Je voudrais remercier et rendre un hommage à la Première dame Sylvia Bongo Ondimba qui, par le biais de sa fondation, a consenti les financements pour la construction et l’équipement de cette unité neuro vasculaire», a déclaré la directrice générale du CHUL, Marie-Thérèse Vane.

Il convient de noter que l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, l’alcool, le café, la drogue, l’obésité, l’excès de cholestérol, la sédentarité sont des facteurs de risques d’AVC Ischémique ou hémorragique. Les spécialistes de la santé sur le plan national affirment que 7 personnes sur 10 meurent d'AVC. Cette pathologie tue plus de 16 millions de personnes dans le monde, un nombre qui risque d’augmenter d’ici à 2030.

Par Ismael Obiang Nze (Libreville, correspondance)
Le 29/10/2021 à 15h16