Coup d’envoi d’un programme pilote de réintégration de 2000 jeunes en Guinée

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Le 22/04/2016 à 17h57

Un programme pilote national de réintégration socio-économique de groupes vulnérable a été lancé cette semaine par le gouvernement guinéen. Financé par l’Union européenne, ce programme va favoriser la mise en place d’un mécanisme durable de réintégration des jeunes.

Un programme pilote national de réintégration socio-économique de groupes vulnérable a été lancé cette semaine par le gouvernement guinéen. Financé par l’Union européenne, ce programme apour ambition de favoriser la mise en place d’un mécanisme durable de réintégration des jeunes.Le programme qui n’est qu’à sa phase test est destiné aux «jeunes à risques». Il s’agit notamment des chômeurs, des femmes et des personnes devant être renvoyées des services de sécurité dans le cadre de la réforme des forces de défense et de sécurité.Lancé le 20 avril dernier, ce Programme pilote de réintégration socio-économique (PNRSE) est présenté comme un important levier de consolidation de la paix et de lutte contre la pauvreté dans le pays.Financé à hauteur de 4,40 millions euros, ce projet s’étendra sur la période 2014-2018. Il sera conjointement exécuté par le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’Emploi et du travail et celui en charge de la Jeunesse.Pour Sékouba Mara, directeur général de l’Agence guinéenne pour la promotion de l’emploi (AGUIPE), également coordinateur du projet, l’initiative permettra à coup sûr d’accroître l’employabilité des jeunes, promouvoir l'entrepreneuriat local et accélérer l’autonomisation économique et sociale à travers les activités génératrices de revenus qui seront montées.Il faut noter que la Guinée est engagée depuis 2012 dans un processus de réforme de ses forces de sécurité, qui sont en à l’origine de nombreuses instabilités politiques vécues depuis plusieurs décennies.Les autorités guinéennes font savoir que ce programme de réinsertion des groupes à risque d’exclusion sociale participera à la préservation de la paix et à la stabilisation du pays.Au total 2000 jeunes sélectionnés à Kissidougou (sud de la Guinée), Ratoma et Matoto (deux communes de Conakry), seront concernés par cette phase pilote.Repartis en deux groupes de 1000 jeunes chacun, les participants «deviendront des acteurs clés pour le développement économique et social de leurs communautés respectives», d’après le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle, du travail et de l’emploi.

Par Ougna Elie Camara (Conakry, correspondance)
Le 22/04/2016 à 17h57