Lire aussi : Vols d’armes de guerre à Bamako, des militaires recherchés
Si la région forestière a été choisie comme cible du projet, c'est parce qu'au-delà des conflits dans les pays voisins, le pays a connu des incursions rebelles au début des années 2000. Les violences communautaires et les conflits électoraux y font armer les gens.
Il faut signaler que le projet CEDEAO-UE sur la prolifération et la circulation illicite des armes touche surtout les trois autres pays de l'Union du fleuve Mano, à savoir le Libéria, la Sierra Leone et la Côte d'Ivoire.
La région du Sahel, en l'occurrence le Mali et le Niger, élargie au nord du Nigeria et du Burkina ont connu une recrudescence de groupes armés, dont les terroristes. Et les trois pays -le Mali, le Niger et le Nigeria- sont également inclus dans ce vaste projet de désarmement. «Partout où règne la prolifération des armes légères, il est très difficile de démarrer le développement durable», estime le directeur pays du PNUD en Guinée, Lionel Laurens.
En Guinée, comme dans d'autres pays, le projet est mis en oeuvre par une Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (COMNAT-ALPC) en collaboration avec le PNUD.