Guinée. Grève des enseignants: Alpha Condé durcit le ton, panique dans la presse

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Le 27/11/2017 à 17h17, mis à jour le 27/11/2017 à 17h19

Alpha Condé peine à mettre fin à la grève des enseignants qui secoue Conakry depuis le 13 novembre. Qualifiant les grévistes de rebelles, il accuse les médias d'être leur complice. Une radio privée a donc été fermée ce lundi.

L'Union des radios et télévision libres de Guinée (URTELGUI), une association de patrons de presse, s'est réunie d'urgence ce lundi en vue de répliquer à la décision du président de la République. Ceux-ci estiment que le chef de l'Etat n’a pas l’autorité législative ou morale de fermer une radio privée.

Dans le cas présent, la HAC (Haute autorité de la communication ) a pris la défense de la presse en rappelant aux autorités que la loi lui confère la prérogative de sanctionner les médias par un avertissement, une mise en demeure, une suspension ou une annulation de la licence d’autorisation.

Le 7 novembre dernier, les journalistes guinéens ont manifesté à Conakry contre les précédents évènements. Mais cette manifestation n'a pas changé les choses. Du moins pour l'instant.

Par Mamourou Sonomou (Conakry, correspondance)
Le 27/11/2017 à 17h17, mis à jour le 27/11/2017 à 17h19