La tenue du sommet Afrique France à Bamako offrira de nombreuses opportunités, tant sur le plan économique que sur le plan de l’emploi des jeunes. Selon le Comité national d’organisation du sommet Afrique-France (CNOSAF), ce sont plus de 3000 emplois jeunes qui seront créés dans le cadre de l’organisation du sommet.
A en croire le président du CNOSAF, Abdalah Coulibaly, 1500 jeunes seront recrutés et affectés à une brigade citoyenne pour mener des actions d’assainissement notamment le nettoyage des berges du fleuve Niger. Environ 1000 autres seront retenus dans le cadre d’une opération de sensibilisation pour le changement de comportement en matière d’hygiène et de propriété.
D’autres jeunes auront pour tâche, le pavage des rues. D’ores et déjà, des jeunes ont été formés au b.a.-ba du protocole. Les autorités entendent capitaliser et pérenniser certains de ces emplois, singulièrement le pavage des rues. «Les jeunes formés à ce métier continueront à le faire même après le sommet», se félicite le CNOSAF.
Ce n’est pas tout. Ce sont des milliers d’autres emplois directs ou indirects qui seront créés dans le cadre de la construction des infrastructures d’accueil. A titre d’exemple, le nouvel hôtel en construction dénommé Hôtel Sharaton, générera 200 emplois directs et 300 emplois indirects pendant la période d’exploitation.
A terme, en plus du nouveau souffle que cela apportera à l’économie, le sommet Afrique-France offre des opportunités de milliers d’emplois aux jeunes.