La question de la dette intérieure concerne l'Etat malien au premier chef, car c'est le premier emprunteur au niveau du marché financier local et c'est aussi le plus gros client des entreprises, ont estimé ces opérateurs économiques. Selon eux, si l’Etat tarde à payer ses dettes aux entreprises, cela accroît le risque systémique. Par conséquent, les participants ont pointé du doigt le rôle déterminant du ministère des Finances.
Au-delà de la problématique de la dette intérieure, les opérateurs économiques, qui étaient réunis hier, lundi 8 octobre, à la Chambre de commerce et d'industrie de Bamako, ont abordé les entraves au développement de l'activité écnomique malienne. Ils ont ainsi identifié une série de probèmes à résoudre qui vont de la logistique, à la transformation locale en passant par le transport, l'accès à l'électricité, etc.
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Cette rencontre avec le minisre du Commerce a aussi été l'occasion pour ces opérateurs économiques de réclamer l'aménagement de zones industrielles ou d'immeubles à usage de commerce. Sans plateformes industrielles, les entreprises auront du mal à transformer la production locale, ce qui correspond à un manque à gagner en termes de valeur ajoutée.
Concernant, l'industrie minière, les opérateurs ont saisi cette occasion pour rappeler que le potentiel malien en la matière. Le Mali regorge en effet d’importantes matières premières qui ne sont pas encore transformées sur place. Au cours de cette rencontre avec le ministre, les opérateurs économiques ont ainsi demandé à l’Etat d’encourager et de soutenir l’industrialisation du Mali pour booster l’économie malienne.