Un constat s’impose : «notre climat est déréglé», affirme d’emblée Fanta Traoré Tandia, directrice générale adjointe de l'Agence nationale de la météorologie.
Il convient donc d’agir et d’agir vite. Cependant, «on ne nous demande pas de miracle, mais juste de laisser aux générations futures un climat vivable», explique-t-elle.
C’est là en tout cas, la vision de la Coalition mondiale pour le climat et l’air pur (CMCAP), organisme des Nations-unies, qui fait partie des organisateurs de l’atelier de réflexion qui s’est tenu en début de semaine.
C’est également cette même coalition qui finance le «Projet de renforcement des capacités institutionnelles pour promouvoir la réduction des émissions de polluants climatiques de courte durée de vie (PCVD) ayant des effets néfastes sur le climat et la santé».
Lire aussi : Sahel. Climat: 3,4 milliards de dollars annoncés pour le "Programme régional prioritaire"
Pour réussir à réduire la pollution, il est ainsi mis en œuvre une approche systémique qui propose une panoplie de «solutions utiles, concrètes et réalisables».
Pour sa part, le Dr Modibo Sacko, conseiller technique au ministère malien de l'environnement, a axé son intervention autour des gaz à effets de serre et des polluants de l’air à courte durée de vie.
Selon cet expert, «il est établi que chaque année, près de 7 millions de personnes meurent des effets de la pollution de l’air intérieur et extérieur».
Néanmoins, si nous agissons, l’espoir est encore permis. Car «les projections climatiques montrent que la mise en œuvre des mesures comme le Plan carbone pourraient réduire la hausse des températures de 0,5°C à l’horizon 2050».