Vidéo. Mali. Coronavirus: sale temps pour les pressings

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Le 02/05/2020 à 10h13, mis à jour le 03/05/2020 à 11h19

VidéoLes pressings de la capitale malienne figurent parmi les petites entreprises les plus affectées par les dommages collatéraux du coronavirus. Endroits très fréquentés en temps normal, ils sont désormais désertés par les Bamakois qui les évitent. Reportage.

Sale temps pour les pressings de Bamako, la capitale du Mali. A cause de la pandémie de coronavirus, ces lieux jadis très fréquentés n’attirent plus personne ou presque.

Du fait des mesures préventives qui interdisent les regroupements, les pressings suscitent de la peur de certains clients qui préfèrent laver désormais leurs vêtements chez eux. De plus, en cette période de crise, ce service n’est pas jugé essentiel et passe au second rang des dépenses. 

Du coup, ces très petites entreprises (TPE) font face à une crise aigüe. Faute de clientèle, les recettes sont en forte baisse.

Certains responsables de ces pressings sont contraints de réduire les dépenses en mettant une partie de leurs salariés au chômage technique et en ne payant que des demi-salaires.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 02/05/2020 à 10h13, mis à jour le 03/05/2020 à 11h19