Devant la recrudescence des attaques meurtrières des groupuscules djihadistes contre les militaires et les civils maliens, et conscients que le combat contre le terrorisme au Mali ne peut être gagné qu'uniquement par les armes, malgré la présence d'armées étrangères, dont la force Barkhane française et celles du G5 Sahel, le gouvernement malien s’est résolu à négocier avec les chefs des groupuscules djihadistes armés.
Sans refuser cette main tendue par le gouvernement malien pour des négociations, ceux-ci ont toutefois posé une condition préalable à l'ouverture de toute négociation avec Bamako: le départ des troupes françaises stationnées au Mali.
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Cette condition revient, de fait, à refuser toute possibilité de négociation, car le gouvernement malien ne peut accepter le départ de la force française Barkhane, alors même que ce sont les troupes françaises de Barkhane qui ont empêché, en 2012, des djihadistes armés d'envahir la capitale du pays, Bamako.
Voici des réactions de Maliens sur cette question, interrogés à Bamako par Le360 Afrique, à propos de cette offre de dialogue du gouvernement, et sur le préalable qu'exigent les leaders de ces groupuscules terroristes.