Mali: les principales conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO viennent de tomber

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Le 27/07/2020 à 16h07, mis à jour le 28/07/2020 à 16h15

Les principales conclusions du sommet extraordinaire sur le Mali, organisé par visioconférence ce lundi 27 juillet, commencent à tomber. Les mesures concernent aussi bien le camp de l'opposition menacé de sanctions que celui du Président IBK qui doit limiter ses pouvoirs.

Les présidents de 15 pays d'Afrique de l'Ouest ont achevé lundi en début d'après-midi, après envison trois heures de discussions par visio-conférence, un sommet consacré à la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis juin, a indiqué à l'AFP une source proche de la Cédéao.

"Le sommet vient de se terminer", a déclaré cette source, dont l'information a été confirmée par une autre source proche de la présidence malienne. Les décisions de ce sommet de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) n'étaient pas disponibles dans l'immédiat, un communiqué étant attendu plus tard dans la journée.

- Le sommet de la Cédéao exige la démission de 31 députés mal élus et des législatives partielles.

- Le sommet Cédéao pour un cabinet limité aux fonctions régaliennes avant un gouvernement d'union nationale. 

- La Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a menacé lundi de sanctions les opposants à son plan de sortie de crise au Mali, qui prévoit le maintien au pouvoir du président Keïta, mais prône la constitution rapide d'un gouvernement d'union nationale incluant l'opposition et des élections législatives partielles.

Les 15 chefs d'Etat de la Cédéao, à l'issue d'un sommet virtuel, ont prévu un régime de sanctions "contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation", à mettre en oeuvre avant vendredi, a déclaré en conclusion des travaux le président en exercice de l'organisation régionale, le chef de l'Etat nigérien Mahamadou Issoufou. 

Développement suivra...

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 27/07/2020 à 16h07, mis à jour le 28/07/2020 à 16h15