Paris "partage pleinement la position exprimée par la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) (...) qui appelle au maintien de l'ordre constitutionnel et exhorte les militaires à regagner sans délai leurs casernes", est-il indiqué dans ce communiqué de Jean-Yves Le Drian.
"La France a pris connaissance avec inquiétude de la mutinerie qui s'est engagée aujourd'hui à Kati au Mali", à une quinzaine de kilomètres de Bamako, et "condamne avec la plus grande fermeté cet événement grave", a souligné le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué.
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"La France réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie maliennes" et "les autorités françaises au plus haut niveau restent très attentives à l'évolution de la situation au Mali", a insisté Le Drian.
Comme Paris, Washington et la CEDEAO se sont publiquement inquiétés mardi de cette mutinerie, qui fait craindre un éventuel renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta, déjà confronté depuis deux mois à une contestation sans précédent depuis le coup d'État de 2012.
Quelque 5.100 militaires français sont déployés au Sahel, notamment au Mali, dans le cadre de l'opération antijihadiste Barkhane.