"Il faut que cette transition se fasse rapidement (...) car si cela ne se faisait pas, alors le risque c'est que tout cela profite d'abord aux terroristes", a déclaré la ministre des Armées Florence Parly dans l'émission "Le Grand Rendez-vous" de la radio Europe 1, la chaîne CNews et du quotidien Les Echos, alors que la France est activement engagée dans la lutte antijihadiste dans le Sahel.
"Si cela ne se faisait pas, alors le risque c'est que tout cela profite d'abord aux terroristes, parce que les terroristes se nourissent de la faiblesse des Etats et l'Etat malien est faible, très faible en ce moment", a-t-elle ajouté.
Lire aussi : Mali: la junte militaire annonce le report sine die de la 1ère concertation sur la transition démocratique
La France, qui s'évertue depuis des mois à convaincre l'Europe de lui prêter main forte au Sahel, s'inquiète ainsi de voir cette mobilisation retomber faute de retour à l'ordre constitutionnel au Mali. Les militaires qui ont pris les rênes du Mali ont reporté la première réunion de concertation prévue samedi avec les organisations politiques et civiles sur un futur transfert des pouvoirs.
Lire aussi : Mali: la CEDEAO insiste sur le retour des civils au pouvoir
Les pays ouest-africains voisins, qui réclament le retour à l'ordre civil sous 12 mois, ont aussi décidé vendredi, faute d'avancée dans ce domaine, de maintenir la fermeture des frontières et l'embargo sur les échanges financiers et commerciaux avec le Mali.