Le président Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouane "ont démissionné devant l’arbitre", la mission de médiation internationale actuellement au Mali, a dit Baba Cissé, conseiller spécial du colonel Assimi Goïta. "Les négociations sont en cours pour leur libération et la formation d’un nouveau gouvernement", a-t-il ajouté.
Un membre de la délégation internationale a confirmé sous couvert d'anonymat à un autre correspondant de l'AFP que le président de transition avait démissionné.
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Cette délégation s'est rendue mercredi matin au camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako, pour rencontrer les deux dirigeants qui y sont retenus depuis leur arrestation
Le colonel Goïta a indiqué mardi avoir écarté les deux hommes en les accusant d'avoir formé un nouveau gouvernement sans le consulter alors qu'il est le vice-président en charge des questions de sécurité, attribution primordiale dans un pays pris par la tourmente de la propagation jihadiste et des violences en tous genres.
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Le nouveau gouvernement annoncé lundi déchargeait de leur portefeuille sécuritaire deux des acteurs principaux du putsch d'août 2020.
Le coup de force, énième soubresaut de l'histoire contemporaine malienne, soulève une multitude de questions quant à son impact sur la lutte antijihadiste et sur l'état de la gouvernance au Mali, et plus immédiatement sur la relation future avec les colonels et le respect des échéances prévues, comme la tenue d'élections début 2022.