A Bamako, dans les divers campus universitaires, les étudiants passent plus de temps avec leur spmartphone que dans les bibliothèques.
Ils sont en permanence sur les réseaux sociaux, où ils nouent des relations avec d'autres étudiants, échangent des cours, mènent des recherches et entiennent des discussions de toutes sortes.
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Cependant, si Facebook, Snapchat ou Instagram ont le mérite de rapprocher les uns des autres, mal utilisés, ils posent le souci des mauvaises rencontres et celui de la diminution du temps consacré aux études.
Il suffit de faire un tour dans les facultés ou les écoles de formation supérieure pour se rendre à l'évidence: certains étudiants sont happés par l'utilisation de leur téléphone. Ils reconnaissent tous ne plus pouvoir se séparer de leur smarphone ou de leur ordinateur, et ce n'est pas à cause des recherches qu'ils y mènent.
Par ailleurs, la tentation de l'utilisation du téléphone lors des examens dans le but de frauder est de plus en plus grande auprès de certains étudiants.
C'est du moins l'avis des professeurs, qui tentent d'endiguer ce nouveau phénomène.