Au Mali, c’est la saison des pastèques. Le fruit juteux, délicieux et gorgé d’eau, de sucre, de fibres et de nutriments essentiels à la vie, est présent partout: dans les supermarchés, les marchés, les étals des vendeuses de fruits et au coin des rues. En cette période de l’année, c’est le fruit de prédilection après un copieux repas. Du coup, tout un business se développe autour de la pastèque.
Les pastèques sont produites dans certaines régions sahéliennes du Mali propices à cette culture comme Kayes, Koulikoro et Ségou. Les grossistes s’y déplacent pour s’approvisionner. De retour à Bamako, leurs cargaisons sont vendues aux nombreux détaillants.
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Pour répondre aux besoins de toutes les bourses, certaines femmes découpent les pastèques et les vendent par morceaux.
On attribue plusieurs vertus à la pastèque. Ses graines sont séchées et consommées. Celles-ci sont riches en protéines, magnésium, vitamines B et en bonnes graisses. La citrulline dont regorge la pastèque a la particularité d’augmenter la vitalité des vaisseaux sanguins. C’est aussi un excellent anti-inflammatoire et un excellent fruit hydratant.
Le Mali étant un grand producteur de pastèque, il urge de mettre en place des unités de transformation de la pastèque, qui pourrait être commercialisée sous forme de jus.
