Bamako, la capitale du Mali, fait face à une grave pénurie de gaz depuis plusieurs semaines, à cause d’une grève des distributeurs. Pourtant, il y a quelques années que ce combustible non pollueur est devenu indispensable aux ménages maliens.
Du côté des distributeurs, cette grève est justifiée par le fait que l’Etat ne s’est pas acquitté du paiement de la subvention du gaz, depuis un bon moment. Une situation qu’ils jugent intenable.
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Face à cette situation, les familles ont été obligées de recourir à nouveau au charbon et au bois de chauffe. Du coup, les prix de ces matières ont rapidement grimpés, au grand dam des ménages.
Ainsi, le prix du sac de charbon est passé de 3.000 ou 3.500 francs CFA (4,60 - 5,33 euros) à 5.000 ou 5.500 francs CFA (7,62 - 8,38 euros). Ce qui grève encore plus le pouvoir d’achat des familles.
Conséquence de cette situation, les coupes sauvages de bois pour le charbon se multiplient, avec un risque d’aggraver encre plus la déforestation du pays.