Vidéo. Mali: la mévente de bétail de l'Aïd el-Kébir déprime les éleveurs

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Le 08/08/2020 à 12h03, mis à jour le 08/08/2020 à 12h42

VidéoLa conjoncture économique difficile que traverse le Mali a eu des effets très négatifs sur les ventes de bétail, durant la fête de l’Aïd el-Kébir. Les méventes sont importantes et les éleveurs et autres vendeurs occasionnels de moutons sont déprimés et doivent faire le chemin du retour.

Si d’habitude les Maliens fêtent la Tabaski, l’autre nom de l’Aïd el-Kébir, avec faste et mouton gras en première ligne, cette année la fête avait un goût amer pour tout le monde. Si les prix des moutons ont fortement augmenté, une inflation que les éleveurs et revendeurs justifiaient par les frais de transport et l’insécurité, personne, ou presque, n’en a tiré profit.

Et à l’heure du bilan, les vendeurs, souvent venus de régions éloignées, sont déprimés par le haut niveau de méventes durant cette Tabaski.

Dans ces conditions, certains d’entre eux prolongent leur séjour à Bamako pour tenter de vendre une partie de leur bétail, avant de prendre le chemin du retour. Un chemin risqué à cause de l’insécurité. Outre les groupes terroristes, les éleveurs craignent la multiplication du grand banditisme. Ils demandent que les autorités assurent leur sécurité et le bon acheminement de leur bétail dans leurs régions.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 08/08/2020 à 12h03, mis à jour le 08/08/2020 à 12h42