Avant 1960, le transport urbain se faisait essentiellement par charrette tirée par des mules, des ânes et surtout des chevaux. Après l’indépendance, la nécessité de créer une société de transport avec les fameux taxis-brousse ou "duruduruni" s'est imposée.
Ces derniers, souvent des pick-ups de marque Peugeot, transportaient les Bamakois sur les deux rives de la capitale malienne.
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Il fallait attendre le coup d’Etat de 1991 pour voir la libération du transport urbain de la capitale malienne avec la mise en circulation des premiers bus à Bamako, Bamabus et Tababus, ainsi que les taxis.
Aujord’hui, Bamako a grandi et les "duruduruni" sont vieillissants. Les amoureux de ce moyen de transport demandent le renouvellement du parc, alors que la population de la capitale a recours aujourd’hui à d’autres moyens de transport, comme les motos-taxis qui sont plus rapides que les véhicules. La chambre des mines à travers l’Etat envisage aussi d’autres projets, comme le train urbain et celui interurbain qui va relier Bamako à Kidal, voire à d’autres pays voisins.