Le potentiel de développement des énergies renouvelables en Afrique est important. L’Initiative de l’Afrique pour les Energies Renouvelables (IAER) a pour objectif d’accélérer et augmenter l’exploitation de ce potentiel du continent.
Une rencontre a réunie, au sein du Pavillon Afrique, plusieurs experts venus du continent africain, de l’Union Européenne (UE) et du Système des Nations Unies (SNU), dans le cadre du COP22 pour débattre de l’exploitation de ce potentiel. L’objectif est d’installer, d’ici à 2020, au moins 10 GW de capacité nouvelle et additionnelle de production énergétique à partir de sources d’énergie renouvelable et 300 GW au moins d’ici 2030.
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L’initiative est fondée sur le fait que toutes les sociétés, y compris celles d’Afrique, ont besoin d’une transition vers des systèmes énergétiques à bas ou zéro émission de carbone, afin d’éviter un changement climatique catastrophique. Elle renforce l’accès à l’énergie pour améliorer le bien-être humain et approvisionner en énergie les secteurs de l’agriculture, de la production alimentaire, de l’industrie et des services, en vue de renforcer les services sociaux et communautaires.
Lancée à l’occasion de la COP21 à Paris en décembre 2015, elle est mise en application par une unité indépendante de mise en œuvre, logée à la Banque africaine de développement (BAD) et dotée d’une structure de gouvernance officielle en formation sous la coordination du président de la République de Guinée, Pr Alpa Condé.
Les pays du groupe des G7, la Suède, les Pays-Bas, et l’UE se sont déjà engagés à y contribuer pour un montant de 10 milliards de dollars.