Cette rencontre était organisée par l’Union des Patronats du Maghreb (UPM), avec la participation de tous ses pays membres: Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie.
Le forum de Nouakchott a pour objectif de mener une réflexion en direction d’une plus grande intégration du Maghreb, dont les échanges internes, de l'ordre de 3%, représentent le volume le plus faible de toutes les Communautés Economiques Régionales (CER) en Afrique. Il s’agit ainsi de dépasser les clivages et les querelles politiques pour mettre la région sur la voie d'un développement.
Ce forum a été marqué par plusieurs exposés sur la complémentarité des économies des différents Etats de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), le climat des affaires au sein de chaque pays, les opportunités d’investissements, ainsi que les spécificités de chaque économie maghrébine.
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Dans le cas spécifique du Maroc, la perspective d’adhésion à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et donc l'accès à son marché de plus de 350 millions de consommateurs, a été présentée comme un énorme avantage.
La Mauritanie, liée par un accord d’association avec cette communauté d'Etats ouest-africains, a insisté de son côté sur son ouverture vis-à-vis de ce marché.
Moulay Abdelaziz Elalamy, vice-président de la commission diplomatie Economique, Afrique et Sud-Sud, à la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), a rappelé, de son côté, les enjeux régionaux de ce forum et a expliqué à l'assemblée l’activisme dont fait preuve le Royaume dans la conquête des marchés africains et internationaux.