De l’imagination, il en a fallu à Mohamed Moussaoudja, le vice-président du Parlement algérien, pour parler de complot franco-marocain. Mais visiblement, sur ce plan, il n’a pas à se plaindre de l’esprit fertile dont l'a doté la nature.
Il y a quelques jours, Joanna Chiu, une journaliste à l’Agence France Presse (AFP), révélait sur Twitter avoir été agressée sexuellement par des membres de la délégation parlementaire algérienne, et parmi eux Mohamed Moussaoudja, lors d'une rencontre du Parti communiste chinois à Pékin.
Pour se défendre, Moussaoudja a adopté une surprenante ligne de défense. Dans une interview à la chaîne EnnaharTV, il a prétendu que si sa victime s’était épanchée sur Twitter, c’est parce qu’il venait de prononcer un «grand discours» en faveur des rebelles du Polisario et de la cause palestinienne, lors de la rencontre en question.
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Evidemment, en Algérie, personne ne croit à cette version farfelue. Pour le site d’information Algérie Focus, "le député a sorti une vieille rengaine dont les officiels et les députés algériens usent et abusent quand ils sont dans des situations délicates" consistant à accuser le Maroc et la France.
Moussaoudja, pour appuyer son propos peu convainquant, a ajouté qu’à Beijin, la délégation algérienne était surveillée par des barbouzes.
Voici le tweet accusateur: