La Société financière internationale (IFC), institution membre du groupe de la Banque Mondiale (BM) a engagé lors de l’exercice 2020, 5,6 milliards de dollars en faveur du secteur privé au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne «avec l’objectif de soutenir la création et la croissance des entreprises, ainsi que l’emploi, face aux conséquences de la pandémie du coronavirus (Covid-19)» annonce un communiqué de l'institution.
Par ailleurs «IFC a mobilisé prés de 2 milliards de dollars de crédits commerciaux à court terme à fin de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME). Dans le détail, entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020, l’IFC a investi 4,6 milliards de dollars en faveur des entreprises privées en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient. Ce montant est supérieur aux engagements de l’exercice 2019, qui se chiffraient à 4,1 milliards de dollars, et ce malgré les difficultés opérationnelles posées par la pandémie».
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Ces investissements ont couvert des secteurs importants de la vie économique sociale: santé, énergie solaire, agro-industrie, logement et infrastructures… Dans des pays en conflit ou en situation de fragilité «dans lequel l’IFC a engagé 1,2 milliard de dollars».
Il convient de rappeler que les pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient étaient globalement sur une bonne trajectoire de croissance.
Mais la pandémie, partie de Chine au mois de décembre 2019 et qui s’est répandue rapidement, est venue bouleverser toutes les prévisions, installant les signaux d’une perspective de baisse drastique dans tous les secteurs d’activités et même la quasi-certitude d’une récession à grande échelle.
En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, ses effets se traduisent par «une baisse de la production pétrolière, une chute des recettes touristiques et un arrêt des transferts de fonds de la diaspora».
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Dans ce contexte «IFC a investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir la construction d’hôpitaux et cliniques en Egypte, en Jordanie et au Maroc».
Expliquant la pertinence de cette option, Sergio Pimenta, vice-président de l’IFC pour l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient, a déclaré qu’«à la suite de la crise économique engendrée par la pandémie, nous nous sommes mobilisés pour soutenir cet élan et aider nos clients à préserver leurs activités, sauvegarder des emplois qui sont indispensables à la croissance économique et aux moyens de subsistance.
Nous saluons la résilience des petites, moyennes et grandes entreprises, qui sont les piliers des économies d’Afrique et du Moyen-Orient, et nous continuerons à les soutenir lors de la prochaine phase jusqu’à la reprise».
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Ces différentes actions ont permis un accès au crédit des petites entreprises, contribuant à atténuer l’un des problèmes les plus cruciaux que rencontre le secteur privé en Afrique et au Moyen-Orient, le casse-tête du financement.
Grâce à ces ressources, il a été possible «de mieux relier les petits agriculteurs aux marchés et de remédier aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement. 517 millions de dollars ont été investis en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient, 66% de ce montant étant dirigés vers les pays éligibles au fonds d’Aide de l’Association Internationale pour le Développement (AID)».
Juste après le déclenchement de la pandémie, l’IFC a annoncé un financement de 8 milliards de dollars au profit du secteur privé, grâce au déploiement d’un mécanisme accéléré de décaissement, conformément aux exigences d’une situation d’urgence.
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Par exemple, en Mauritanie, l’IFC a alloué 35 millions de dollars dans le cadre d’une ligne de crédit d’un montant global de 200 millions de dollars, avec l’objectif de permettre à la compagnie Addax Energy SA d’assurer des importations d’énergies essentielles dans le pays.
En Côte d’Ivoire, IFC a octroyé à NSIA Banque, un crédit de 25 millions de dollars, pour permettre à cette dernière de consentir de nouveaux crédits aux entreprises à court de liquidités, du fait de la pandémie du Covid-19.
Des actions similaires ont été réalisées en Egypte, au Kenya et au Nigeria.