Mauritanie. Le gouvernement dément l'intox algérienne sur un prétendu refus d'accréditation de l'ambassadeur du Maroc

DR

Le 26/09/2017 à 13h05, mis à jour le 26/09/2017 à 14h37

Le ministre de la Culture et porte-parole du gouvernement mauritanien, Mohamed Lemine Ould Cheikh, a démenti lundi soir 25 septembre, les allégations faisant état d'un refus d'accréditation du nouvel ambassadeur du Maroc par les autorités mauritaniennes.

Le gouvernement mauritanien a formellement démenti les rumeurs et allégations faisant état d’un refus d’accréditation de l’ambassadeur du Maroc, Hamid Chabar, désigné auprès de Nouakchott, il y a quelques semaines.

S’exprimant à l’occasion d’un point de presse consacré aux commentaires des résultats des travaux de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres et répondant à une question hors conseil, le ministre de la Culture et de l’artisanat, porte-parole du gouvernement, Mohamed Lemine Ould Cheikh, a informé que «le Royaume frère du Maroc a sollicité une accréditation au profit d’un plénipotentiaire nouvellement désigné et la procédure habituelle suit son cours normal. La réponse devrait intervenir dans peu de temps».

La réponse du gouvernement mauritanien est sans équivoque. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a eu un agenda plutôt chargé au cours des derniers mois, avec l’organisation d’un référendum constitutionnel et une série de déplacements au niveau international.

Les allégations, parues dans la presse de propagande du voisin oriental du Maroc et reprises par des sites mauritaniens faisant état d’un refus d’accréditation du diplomate, relèvent plutôt d’une campagne de désinformation ourdie à partir d'Alger. 

Les regards se tournent également vers les milieux proches du Polisario qui auraient pour objectif de ternir les rapports entre le Maroc et la Mauritanie.

Dans un exercice défiant les fondamentaux de l’histoire, de la géopolitique, de l’économie et des relations entre les peuples, les mêmes milieux ont récemment évoqué la perspective de fermeture de la frontière mauritano-marocaine, au profit de l’ouverture d’un hypothétique couloir de passage entre Tindouf et Zouerate. Cet endroit désertique, très peu peuplé, dépourvu d’infrastructures et dont plusieurs parties sont incluses dans une zone militaire interdite à la circulation civile, est le théâtre de trafics illicites.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 26/09/2017 à 13h05, mis à jour le 26/09/2017 à 14h37