Vidéo. Les Marocains d'Afrique: Dr Réda Mansouri, 15 ans dédiés à la santé des enfants sénégalais

VidéoChez un médecin, le sourire qui se lit sur le visage d’un enfant qui respirant la santé, est la meilleure récompense. C’est certainement le cas du docteur Réda Mansouri, un chirurgien pédiatre d’origine marocaine exerçant à Albert Royer, un hôpital pour enfants à Dakar.

Le 28/10/2017 à 10h16, mis à jour le 28/10/2017 à 15h08

Tous les matins, le docteur Réda Mansouri quitte son domicile pour se mettre au service des enfants malades hospitalisés ou venant en consultation à l'hopital d'Enfants Albert Royer. Après des études en médecine à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, Réda, comme l’appellent ses collègues médecins, a très vite adopté le mode de vie de ce pays.

Conformément aux exigences de cette faculté, le docteur Mansouri ne va pas trainer durant ses études à la faculté de médecine. Et 8 ans après son arrivée au Sénégal, il décroche son diplôme en médecine générale avant de se spécialiser dans la chirurgie infantile.

Fidel au serment d’Hippocrate, il évolue en vrai professionnel à Albert Royer, l’hôpital pour enfants dans lequel il a été affecté depuis sa sortie de la faculté. Cette conduite lui vaut le respect de ses collègues, du personnel soignant de l’hôpital Albert Royer et des parents des enfants malades qu’il suit quotidiennement, ou sur lesquels il a déjà fait une intervention chirurgicale.

Inutile de se demander si le Docteur Mansouri se plait dans ce noble métier qu’il exerce au Sénégal. Toujours apte à recevoir, à consulter et à interner, au besoin, un enfant malade, Docteur Réda ne met pas de temps pour gagner la confiance des parents. Après sa rencontre, ces derniers sont très soulagés de voir que leur fils ou fille est entre de bonnes mains.

Le métier de chirurgien-pédiatre est certes très stressant, mais le Docteur Réda Mansouri a trouvé une parade. Très souvent, il passe les rares heures durant lesquelles il n’est pas hôpital à se balader sur la corniche ouest de Dakar. C’est là-bas, en face de l’océan Atlantique, qu’il se change les idées en réfléchissant sur le lendemain, qui sera certainement une journée aussi chargée que la précédente.

Par Malick Maram Ndiaye et Moustapha Cisse
Le 28/10/2017 à 10h16, mis à jour le 28/10/2017 à 15h08