Le succès des efforts du Maroc, a souligné la source, a été cité comme un exemple de bonne pratique dont l'Afrique subsaharienne, qui détient l’un des taux d’irradiation les plus élevés au monde, peut s’inspirer.
Les efforts déployés par la Banque mondiale et International Finance Corporation pour lever 16 milliards de dollars pour les énergies renouvelables notamment l’énergie solaire, l'hydroélectricité et les projets d'énergie géothermique à travers le continent africain sont “fort appréciés”. Zerouali, a signalé qu’à l'heure actuelle, l'énergie solaire ne représente environ que 0,5% de l'énergie produite dans les pays d'Afrique subsaharienne.
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Selon Charles Cormier, Practice Manager pour l'énergie et les extractibles à la Banque mondiale, les défis liés au développement des capacités en énergie solaire ne concernent pas seulement la construction d'installations, mais aussi le financement et du stockage de l'énergie solaire.
Pendant la COP21 à Paris, rappelle le communiqué, la Banque mondiale a lancé le “Plan Africa Climate Business” dont le chapitre de l'énergie mettait en exergue l’objectif poussant les pays à produire 1 GW d'énergie solaire d'ici à 2023, tout en fournissant des sources d'énergie fiables et modernes à 5 millions de personnes hors réseau.
Dans le cadre de ce plan, le Groupe de la Banque mondiale entend lever 16 milliards de dollars d'ici 2018 pour l'énergie solaire, l'hydroélectricité et les projets d'énergie géothermique sur le continent. Le groupe mobilisera également 1,8 milliard de dollars d’ici à Juin 2017 pour des projets solaires intégrés au réseau dans divers pays, y compris l'Ethiopie, le Sénégal et la Zambie.
Ouverture du pavillon des peuples et des communautés autochtones à Marrakech Le «Pavillon des peuples et communautés autochtones», placé sous le thème «Connaissances traditionnelles pour l’action climatique», tenue en «Zone verte» s’est ouvert mardi à Marrakech (Maroc) au public en présence de nombreux délégués à la 22e Conférence des Parties sur le climat.
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La co-présidente du Forum international des peuples autochtones sur les changements climatiques et coordinatrice du Pavillon, Hindou Ibrahim a salué le gouvernement du Maroc pour son soutien au Pavillon et son aide à porter la voix des peuples et des communautés autochtones durant ces assises et au-delà de l’événement. Il y a plus de 300 millions d’individus, a-t-elle dit, appartiennent aux peuples et aux communautés autochtones à travers le monde.
Il a aussi déclaré que leurs terres et leurs modes de vivre sont en danger à cause du changement climatique et d’un développement non-durable. Elle a lancé un appel à toutes les parties prenantes du climat à faire front commun et à nouer des partenariats avec ces peuples. Un développement durable sera garanti et une approche solidaire sera mise en œuvre pour répondre et s’adapter au changement climatique.
Le respect des droits, des terres et des modes de vie de ces communautés est à ce prix. La Zone verte de la COP22 est l’espace où se déroulent plus de 500 side-events (panels de discussions) et où se tiennent pavillons, stands et activités. Elle est dédiée aux innovations et à la société civile.
Laurence Tubiana, Ambassadrice de la COP21 et championne de haut-niveau pour le climat a, quant à elle, révélé les origines de son nom de famille issu d’une communauté autochtone. Musique et danses des communautés Russes et d’Europe de l’Est ainsi que de la communauté Amazigh marocaine ont été au rendez- vous et interprétées à la satisfaction des délégués