Cette adhésion définitive, ainsi que la mise en oeuvre progressive des mécanismes et des procédures d'intégration commerciale, industrielle et monétaire ont été au centre d'une séance de travail qu'a eue ce mardi 29 août le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avec Marcel de Souza dont c'est la première visite à Rabat après que le 51ème sommet de la CEDEAO tenu le 4 juin à Monrovia (Libéria) ait accordé au Maroc le statut de membre observateur.
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«L'adhésion viendra couronner les liens très forts à la fois au niveau bilatéral mais également avec l'institution où le Maroc avait un statut d'observateur», a déclaré à la presse le MAEC Nasser Bourita. «Nous oeuvrons pour les intérêts de la CEDEAO et du Maroc», a affirmé pour sa part Marcel de Souza, balayant d'un revers de la main les allégations, a-t-il dit, selon lesquelles il ne serait pas trop favorable à l'adhésion marocaine. «C'est archi-faux», a-t-il dit.
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Il a rappelé que les règles de l'adhésion supposent «une circulation des personnes, des investissements réciproques ainsi que l'unification de la monnaie et des règles tarifaires».
Le ministre Nasser Bourita a enfin souligné que cette adhésion est un choix stratégique exprimé par la plus haute autorité de l'Etat. Elle s'inscrit dans une stratégie qui inclut «un volet technique nécessitant un processus de discussions et d'adaptations progressives».