Après le quatrième sommet des chefs d’Etat, dont les assises se sont déroulées à Niamey début février, le G5 Sahel et ses partenaires internationaux se réuniront vendredi 23 février courant à Bruxelles.
Les chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale, qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, et leurs partenaires, se retrouvent dans le cadre "d’une Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel".
Cette formulation officielle, emprunte d’une certaine «pudeur», désigne en réalité une rencontre qui vise à demander à la communauté internationale de donner au Sahel les moyens financiers de lutter contre le monstre du terrorisme.
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Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est parti de Nouakchott ce jeudi à destination de Bruxelles en compagnie d’une délégation comprenant le ministre de la Défense, Diallo Mamadou Bathia et le ministre de l’Economie et des finances, Moctar Ould Diaye.
Partenaire de référence dans le combat contre les terroristes, l’Union européenne (UE) a revu sa participation à la hausse avec une enveloppe qui passe de 50 millions d’euros à 100 millions d’euros.
La conférence de Niamey avait établi le constat "d’un Sahel qui continue à faire face à des défis majeurs en raison des répercussions de la crise libyenne".
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Rappelons que le montant nécessaire à l’opérationnalisation de la brigade antiterroriste du G5 Sahel est de 450 millions d’euros.
Après l’évaluation de Niamey, le compteur des contributions affichait un total de 290 millions d’euros, soit un gap à combler de 156 millions d’euros.
L’enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros annoncée par l'UE, à quelques heures de la tenue de la table ronde de Bruxelles, devrait ramener le déficit à 106 millions d’euros.
Toutefois, les défis dépassent l’aspect sécuritaire, dans un environnement de misère qui offre un terreau fertile à tous les vendeurs d’illusions, selon l’avis de nombreux spécialistes.