Les représentants des 5 pays membres du G5 Sahel se sont réunis à Nouakchott, la capitale mauritanienne, pour discuter de la gestion des conflits dans les zones de crise au sein de l’espace sahélien.
Amadou Sall, coordonnateur régional de la Cellule de prévention de la radicalisation, explique que l’atelier de la capitale mauritanienne «réunit les acteurs de première ligne zone frontalières: imams, chefs coutumiers et traditionnels, associations de jeunes et de femmes, mais aussi des experts, pour un exercice de partage des bonnes pratiques et d’expériences sur le terrain, dans l’action de résolution des conflits».
Pour sa part, le commissaire divisionnaire Jean Luc Péduzzi, chef du Projet d’appui à la sécurité dans les pays du G5 de l’Union européenne (UE), justifie les attentes et les espoirs au sujet «d’un exercice qui consiste à donner la parole aux populations impactées par les crises sécuritaire, climatique» seule voie pour assurer la paix et la sécurité.
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Quant à Harouna Abarchi, originaire de Tillaberi (ville du Niger frontalière du Nord-Mali), il estime que «la paix et la sécurité relèvent d’une mission régalienne de l’Etat, qui ne doit pas être confiée à des groupuscules identitaires armés issus des anciennes rébellions, et qui ont des problèmes historiques avec les autres composantes ethniques nationales».
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Une erreur commise par les Etats du Mali et du Niger, qui a grandement contribué à la propagation de l’insécurité au Sahel pendant les dernières années, et qu’il voudrait éviter à tout prix dans le cadre de l’opérationnalisation de la nouvelle force du G5 Sahel.