Mauritanie-Sénégal: négociations sur les conditions financières de partage des revenus du gaz

Le 27/09/2018 à 17h16, mis à jour le 27/09/2018 à 17h27

Des experts sénégalais et mauritaniens sont actuellement engagés dans des négociations sur les conditions financières de partage des revenus du gaz découvert à la frontière maritime des deux pays.

Après la signature en février dernier à Nouakchott d’un accord sur le partage du gaz transfrontalier du site «Grand Tortue/Ahmeyim» (GTA), attribuant 50% des ressources à chaque Etat, les gouvernements du Sénégal et de Mauritanie négocient actuellement les conditions financières de réalisation de cette opération.

Selon «Dakar Midi», un site d’informations en ligne, citant «Africa Energy Intelligence», les deux pays «sont dans des négociations financières. Les conseillers des président Macky Sall et Ould Abdel Aziz étaient en conclave à Paris il y a quelques semaines, dans les salons douillets de l’hôtel 5 étoiles Prince de Galles, pour des conciliabules financiers autour du partage des revenus de l’exploitation du gaz. Ces négociations se poursuivent et les deux partenaires se retrouveront à Dakar dans le courant du mois d’octobre pour un second round de négociations».

Le site gazier offshore transfrontalier «Grand Tortue/Ahmeyim» est un champ de classe mondiale, avec des réserves estimées à 15 millions de pieds cubes de gaz, soit environ 425 milliards de mètres cubes. Il sera développé et exploité par un consortium constitué de Kosmos Energy, à l'origine de la découverte de cet important gisement, et British Petroleum (BP).

L’exploitation de ces ressources devrait permettre au Sénégal et à la Mauritanie de combler leurs besoins domestiques et d'exporter du gaz naturel liquéfié vers les marchés internationaux

La décision finale d’investissement est attendue fin 2018, alors que les premiers mètres cubes de gaz devraient sortir du champ en 2021.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 27/09/2018 à 17h16, mis à jour le 27/09/2018 à 17h27