Le Festival international du film de Nouakchott, organisée par la Maison du cinéaste (MC), en partenariat avec le Conseil régional de Nouakchott (CRN), a d’emblée rendu un hommage au cinéaste Med Hondo, un Mauritanien dont le nom a marqué le cinéma africain à partir des années 1970, décédé il y a quelques années.
Maimouna mint Saleck, membre du jury, a présenté le déroulé de l’événement avec «plusieurs activités parmi lesquelles notamment des événements internationaux avec 17 films en provenance d’Algérie, du Maroc, de Tunisie, du Sénégal, du Mali, du Niger, du Liban, d’Egypte, du Tchad, d’Irak et de Syrie, en plus des œuvres de 6 réalisateurs mauritaniens, ainsi que 2 compétitions de films amateurs, des ateliers, séminaires de formation et conférences».
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Pour sa part, Raouf Zeghidi, photographe et réalisateur tunisien résidant à Nouakchott, explique «qu’en amont du festival, le public découvre des galeries photos qui documentent l’histoire et le développement de la ville Nouakchott depuis une soixantaine d’années».
Moussa Hamadou Djingarey, producteur, réalisateur et cinéaste, apprécie la découverte de la Mauritanie et l’importance d’une manifestation qui met en symbiose le cinéma au Maghreb, en Afrique de l’Ouest et bien au-delà.
Cependant, ce professionnel déplore la situation du cinéma dans le Sahel et en Afrique, complètement oublié dans les politiques publiques, alors qui pourrait servir de puissant outil de mobilisation des jeunes dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme.