Ils seraient près de 500 personnes à se livrer à l'activité d'orpaillage de manière illégale et à avoir été arrêtés par l'armée. Ces individus se trouvaient dans la circonscription de F’Derick . Parmi eux, figurent «des personnes de nationalité soudanaise» précise le site d’informations en ligne Sahara Médias. Fait étonnant lorsqu'on sait qu'il faut traverser le Mali, le Niger et le Tchad avant d'arriver dans cette partie de la Mauritanie. Ce n'est pourtant pas la première fois que des Soudanais sont interpellés.
Mauritanie: arrestations d'orpailleurs "illégaux" soudanais
Les autorités exigent des orpailleurs arrêtés «le paiement d’une amende de 100.000 ouguiyas par personne et 600.000 ouguiyas pour chaque véhicule immobilisé» ajoute la même source. Les voitures saisies dans le cadre de cette opération sont au nombre de 60. Néanmoins, «les orpailleurs affirment leur incapacité à s’acquitter des amendes exigées» par les autorités mauritaniennes. Sans doute, espèrent-ils pouvoir négocier afin de réduire les sommes réclamées.
Légalisé au début de l’année 2016 par le gouvernement mauritanien, avec à la clef une véritable ruée vers le métal jaune, l’orpaillage est une activité relativement récente, alors qu’il existe depuis très longtemps dans de nombreux états du Sahel.
Plusieurs candidats à l’enrichissement rapide ont tenté l’aventure, dénonçant au passage «une arnaque». Car, rappelons-le, il fallait payer une autorisation de 100.000 ouguiyas et surtout acheter des détecteurs de métaux. En somme, ce sont l'Etat et les importateurs de matériels qui se sont enrichis les premiers.
Actuellement, l'essentiel des opérations de recherches aurifères se déroulent dans la région de l’Inchiri (juste au Nord de Nouakchott). Cependant, les faits rapportés jeudi soir par la presse locale ont eu pour théâtre la zone du Tiris- Zemmour (extrême Nord).
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