Vidéo. Mauritanie: voici les revenus générés par les industries extractives

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Le 20/04/2019 à 16h42, mis à jour le 21/04/2019 à 13h09

VidéoLe gouvernement mauritanien vient de rendre public le dernier rapport sur les industries extractives. Le document a été présenté devant les acteurs politiques, économiques et de la société civile.

Le rapport sur les industries extractives pour l’année 2016, dernier document en date pour la Mauritanie, a fait l’objet d’une présentation mercredi, dans le cadre d’un atelier qui a réuni les représentants du gouvernement, les acteurs des compagnies minières et pétrolières, ainsi que les acteurs de la société civile.

Les revenus générés par le secteur extractif en Mauritanie ont atteint un chiffre global de 44,95 milliards d'ouguiyas, soit 128 millions de dollars.

Ce montant a été déterminé «sur la base des données déclarées, après travaux de conciliation. Il englobe tous les revenus encaissés par le Fonds national de recettes des hydrocarbures (FNRH), soit 12,181 milliards d'ouguiyas, le Trésor public pour 32,107 milliards d’ouguiyas et au titre des paiements sociaux infranationaux pour 688 millions d'ouguiyas», explique le document.

Mohamed Lemine ould Ahmedou, président du Comité national de l’initiative pour la transparence des industries extractives CN-ITIE, évoque les enjeux de l’exercice, son importance pour l’économie de la Mauritanie et la gouvernance.

La publication de ce rapport périodique donne une image complète du secteur extractif dans le pays.

La Mauritanie a été admise comme pays candidat à l’ITIE en novembre 2007. Depuis lors, elle a entrepris la mise en œuvre de cette initiative à travers des activités visant à renforcer la transparence dans la gestion des revenus du secteur extractif.

Ce dernier rapport couvre la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2016 et constitue le douzième document du même genre produit par la Mauritanie.

Le CN-ITIE est composé des représentants de l’administration, des compagnies minières et pétrolières et des acteurs de la société civile.

Par Cheikh Sidya (Nouakchott, correspondance)
Le 20/04/2019 à 16h42, mis à jour le 21/04/2019 à 13h09