Mauritanie: Ousmane Diagana promu vice-président de la Banque mondiale

Ousmane Diagana, nouveau vice-président de la Banque mondiale en charge des Ressources humaines.

Ousmane Diagana, nouveau vice-président de la Banque mondiale en charge des Ressources humaines. . DR

Le 06/02/2018 à 08h49

Le Mauritanien Ousmane Diagana a été promu vice-président de la Banque mondiale. Ayant officié dans plusieurs pays du continent, il est désormais en charge du poste stratégique de responsable des Ressources humaines de l’institution.

Ousmane Diagana, natif de Kaédi, au sud de la Mauritanie, vient d’être promu vice-président de la Banque mondiale, en charge du poste stratégique des Ressources humaines, selon la presse mauritanienne. 

Une consécration après une longue carrière au sein de cette institution qu’il a intégrée en 1992 en tant que chargé des opérations au niveau du bureau de Cotonou, au Bénin.

Il a par la suite gravi les échelles pour occuper en octobre 2000 le poste de responsable des secteurs Education et développement humain pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord avec pour résidence le Maroc.

En 2006, il est nommé directeur des opérations de la Banque mondiale au Niger et en 2009 il occupe le même poste au Mali.

Il sera par la suite promu (2011-2013) directeur des opérations pour le Tchad, la Guinée, le Niger et le Mali. A partir du 1er janvier 2014, il devient directeur des opérations pour la Côte d’Ivoire, le Burina Faso, le Togo, le Bénin et la Guinée.

Poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination, en juin 2015, comme vice-président de la Banque mondiale et responsable des questions d’éthique.

Diagana est titulaire d’un diplôme de 3e cycle, option finance et fiscalité de l’Ecole nationale d’administration de Dakar au Sénégal. Une formation académique complétée par plusieurs formations dans le secteur du développement humain et de l’éducation au sein de prestigieuses institutions dont Sussex au Royaume Uni ou Harvard aux Etats-Unis.

Ousmane Diagana a reçu en 2009 le prix du «Meilleur manager de la Banque mondiale», en reconnaissance de ses compétences techniques et qualités humaines.

Par Kofi Gabriel
Le 06/02/2018 à 08h49