Le G5 Sahel, créé en 2014, composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, bénéficiera du soutien des Etats-Unis. C’est ce qui ressort d’une rencontre de concertation, jeudi à Nouakchott, entre une délégation du G5 Sahel, conduite par le secrétaire général de cette organisation sous-régionale, Najim Elhadj Mohamed, et des délégations américaines sous la direction du sous-secrétaire d’Etat adjoint pour les Affaires africaines, Peter Berlerin.
Cette concertation rentre dans le cadre «des initiatives du gouvernement américain en matière de renforcement des capacités pour mieux répondre aux défis transnationaux en matière de sécurité, d’aide humanitaire et d’assistance au développement», souligne un document de l’ambassade américaine à Nouakchott.
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Au niveau sécuritaire, les Etats-Unis sont présents dans la région du Sahel, avec des éléments des forces spéciales, et disposent d'une base de drones pour surveiller les mouvements des terroristes au niveau de la région.
Les participants à la rencontre ont ainsi procédé à «un échange de points de vue sur plusieurs questions d’intérêt commun et sur les problèmes auxquels sont confrontés les Etats membres du G5, qui sont des partenaires régionaux pour les USA».
Au plan géographique, ces Etats occupent une vaste zone quasi désertique de plus de 5 millions de kilomètres carrés, avec une population d’environ 60 millions d’habitants.
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Les pays de l’espace sahélien sont confrontés au sous développement, à la pauvreté et à de nombreux défis sécuritaires liés aux crimes transfrontaliers.
Une situation qui enregistre un pic avec le développement des activités liées au terrorisme islamiste depuis une quinzaine d’années.
Ainsi, dans la vision des partenaires occidentaux, le G5 Sahel représente la ligne de front dans le cadre de la lutte contre ce phénomène terroriste.
L’objectif du G5 Sahel est d’unir les actions de développement, coordonner les efforts de lutte contre le terrorisme et les diverses formes de la criminalité transfrontalière et transnationale.