Théâtre d’activités terroristes et du crime transfrontalier, la zone désertique et en principe interdite aux civils, située aux confins des frontières Mauritanie-Algérie-Mali, reste un objet de vive préoccupation sécuritaire et militaire, au sein d’un espace saharo-sahélien de plus en plus troublé.
Lire aussi : Mauritanie: plus de 20 orpailleurs auraient péri samedi soir
Une réalité rappelée ce mercredi par l’armée mauritanienne, qui à travers un communiqué, accuse certains orpailleurs «de collaborer avec des groupuscules terroristes ». Le document de l’Etat-major général des armées stigmatise «des manquements graves de la part des orpailleurs, qui se retrouvent dans une zone militaire interdite en compagnie d’étrangers portant des armes».
Ainsi, conformément à sa mission consistant «à protéger cette zone pour sécuriser les unités militaires qui y sont déployées» l’Etat-major annonce «de nouvelles mesures militaires et sécuritaires, qui seront appliquées à la lettre et avec fermeté, en vue de faire face à ces groupes terroristes». Cet endroit, théâtre de plusieurs attentats terroristes à partir des années 2005, est une zone militaire interdite aux civils. Mais quelques poches autorisées à l’orpaillage traditionnel y ont été tolérées au cours des derniers mois.