C’est le cas notamment de Saleck Sidi Mahmoud, vice-président du Rassemblement national pour la réforme et le développement (RNDR/Tawassoul/Mouvance islamiste), qui cite «des cas multiples dans de nombreuses localités à l’intérieur du pays, et même des situations de violence à Nouakchott».
Il accuse un préfet d’avoir agressé physiquement une femme présidente d’un bureau de vote, qui refusait de lui remettre les procès-verbaux portant sur des opérations.
Kane Hamidou Baba, leader du Mouvement pour la refondation (MPR), parle «de cas de falsification de procès-verbaux au détriment de sa formation dans la commune de Tekane (sud-ouest). Ces documents n’ont pas été mis à disposition du représentant de notre parti juste après le vote, mais plutôt le lendemain».
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L’opposition déplore l’attitude de la Commission électorale nationale (CENI), une institution factice, servant «d’alibi au pouvoir» pendant que l’administration conduit à sa guise les opérations électorales et influence les résultats dans le sens souhaité.
Tout en réaffirmant son attachement au combat pacifique et démocratique, préservant la paix sociale, la coalition met en garde contre «les conséquences de la manipulation et le détournement des suffrages des citoyens, sur la stabilité du pays».
Au même moment, les observateurs de l'Union africaine (UA), comme d'habitude, certifient "la transparence" de l'opération de vote, mais pas le reste, c'est-à-dire l'essentiel (procès-verbaux, dépouillement, résultats qui se font toujours attendre...).