Mohamed ould Maouloud, candidat à la présidentielle de juin 2019 a dressé un bilan catastrophique de l'ère Mohamed ould Abdel Aziz qui s'apprête à passer le flambeau à son ami et dauphin désigné, l'ex-général Ghazouani.
Pour le candidat de l'UFP, ce contexte catastrophique se caractérise par «l’absence de l’Etat de droit, un affaissement du système de l’éducation et de l’administration publique, une hausse continue du coût de la vie qui a fait disparaître les classes moyennes devenues de plus en plus pauvres, un Etat qui vit d’une rente de situation liée aux exportations brutes du minerais de fer et à la merci de la fluctuation des cours mondiaux, etc.».
Au rang des difficultés, le candidat ould Maouloud a également évoqué «la destruction de filière de l’élevage qui représente traditionnellement la principale richesse des populations et les catastrophes récurrentes provoquées par la sécheresse dans l’indifférence d’un pouvoir qui préfère les dépenses de prestige».
Par ailleurs, le candidat de l’UFP conteste la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), «censée arbitrer le prochain scrutin présidentiel, dont tous les membres ont publiquement proclamé leur soutien au candidat de la majorité»,
Mohamed ould Ghazouani, général à la retraite et ex-chef d’état-major général des armées.
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Il exige ainsi la révision de la composition d’une institution «qui exclut l’opposition en violation des dispositions de la loi relative à sa création».