La déclaration dénonce une série d’actes « des votes par procuration, de la propagande à côté des bureaux de vote, avec notamment des individus brandissant des banderoles favorables au candidat du pouvoir» alors que la campagne électorale et légalement clôturée.
D’autres irrégularités portent sur le cas d’un président de bureau de vote de la ville de Kiffa ne vérifiant pas l’identité des électeurs, un président de communautés d’immigrés et un député des mauritaniens d’Asie se livrant à de la manipulation».
La déclaration de presse mentionne également des manœuvres «empêchant aux représentants du candidat d’accomplir leur devoir de contrôle de l’identité des électeurs » citant des bureaux de vote à l’intérieur du pays.
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Par ailleurs, le communiqué signale « des perturbations à El Mina, l’une des communes les plus peuplées de Nouakchott, des cas de vote anticipées au profit du candidat du pouvoir dans certains bureaux de Nouakchott, des bureaux de vote ouverts 30 minutes avant l’heure légale (Arabie Saoudite)…».
Le président en exercice de Mauritanie, Mohamed ould Abdel Aziz, n’est pas candidat à ce scrutin du fait des dispositions constitutionnelles limitant les mandats du chef de l’Etat.
Six (6) candidats sont en lice pour le scrutin du samedi 22 juin en Mauritanie : Mohamed Cheikh Ahmed Mohamed Ghazouani (majorité), Sidi Mohamed ould Boubacar (indépendant), Mohamed ould Maouloud (Coalition des Forces pour un Changement Démocratique-CFCD), Biram Dah Abeid (indépendant), Kane Hamidou Baba (Coalition Vivre Ensemble-CVE), Mohamed Moutaj El Wavi (indépendant).