La rentrée scolaire, pour la suite de l'année scolaire 2019-2020, concerne l'ensemble du pays, et mobilise «70 à 90% du personnel d’encadrement, des enseignants et des élèves» pour le premier jour, selon les chiffres officiels. En conséquence, l'année scolaire et universitaire 2020-2021 ne débutera qu'en novembre prochain.
Par ailleurs, le gouvernement affirme «avoir pris toutes les mesures préventives pour garantir un retour sûr dans les classes».
Le ministre de l’Education, de la formation et de la réforme, Mohamed Melainine ould Eyih, a visité hier plusieurs écoles de Nouakchott, pour constater que le protocole sanitaire anti-Covid-19 est bien respecté.
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Pour l’agenda des examens en cette année de pandémie Covid-19, le certificat d'études permettant l'entrée en sixième sera organisé les 1er et 2 octobre, l'examen du brevet, les 28, 29 et 30 septembre et celui du baccalauréat, session normale, du 19 au 22 octobre et sa session complémentaire les 26 et 27 octobre.
A l’issue de cette tournée, le responsable gouvernemental a expliqué que «la reprise de l’année scolaire est une préoccupation majeure des autorités. Elle a été rendue possible grâce à la collaboration des autorités administratives, sanitaires et le département de l’éducation. Cela pour créer des conditions garantissant la sécurité des élèves, des enseignants et permettre de rattraper les cours et organiser les examens nationaux dans de bonnes conditions».
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Le gouvernement affirme avoir désinfecté les écoles publiques, «un privilège qui n’a pas profité aux écoles privées. Nous avons mis de l’eau et du savon à l’entrée pour permettre aux élèves de se laver les mains avant d’accéder à notre école. Nous exigeons le port du masque, qui doit être apporté par les élèves. Les autorités avaient promis d’en distribuer, mais nous n’avons rien reçu», témoigne le directeur des études d'un établissement privé.
A la veille de ce retour des élèves en classe, la Mauritanie affichait 7.022 cas de contaminations au coronavirus (Covid-19), 159 décès et 6.445 guérisons.
