Présidentielle en Mauritanie: le candidat Ba Mamadou Bocar dévoile son programme «face à un système qui exclut la majorité de la population»

Ba Mamadou Bocar, leader de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation.

Le 30/04/2024 à 12h27

VidéoBa Mamadou Bocar, leader de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation, un parti représenté à l’Assemblée nationale par 4 députés, candidat à la présidentielle du 29 juin 2024 décline ses ambitions à la tête de la formation qu’il dirige depuis quelques mois.

L’élection présidentielle mauritanienne est fixée au 29 juin prochain. Les candidats à la haute magistrature dévoilent leur programme à deux mois de la présidentielle.

Parmi les candidats déclarés, Ba Mamadou Bocar, leader de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR), un des rares représenté à l’Assemblée nationale par 4 députés.

Dans cet entretien accordé à Le360 Afrique, il évoque sa candidature à la présidentielle et expose sa vision d’une nouvelle Mauritanie unie, forte et prospère, à la place «du système» qui exclue la majorité de la population.

Le leader de l’AJD/MR entend continuer l’œuvre de son prédécesseur, Ibrahima Moctar Sarr, candidat à l’élection présidentielle de mars 2007 (plus de 8% des suffrages) et créer les conditions d’un parti doté d’une base populaire des plus larges.

L’ancien exilé politique, qui a passé plus de 25 ans en France, explique sa candidature par l’ambition de réaliser l’unité de tous les Mauritaniens, mettre fin à la discrimination sociale et raciale et son ambition de changer les conditions de vie du peuple mauritanien.

Evoquant l’unité dans les rangs de l’opposition, Ba Mamadou Bocar a préconisé une stratégie reposant sur des candidatures issues de trois pôles, dont chacune aurait le maximum de chances pour mobiliser son propre électorat, avec la perspective d’un assaut unitaire salvateur au deuxième tour. Cette manière de faire pourrait permettre de battre le candidat du «système» qui sera certainement l’actuel président Mohamed Cheikh el Ghazouani.

Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Le 30/04/2024 à 12h27