Sénégal: en pleine polémique, Franck Timis se débarrasse de ce qui lui restait du pétrole sénégélais

Franck Timis

Franck Timis. DR

Le 21/06/2019 à 10h36, mis à jour le 21/06/2019 à 10h37

L’homme d’affaires austro-roumain, Farnk Timis, cité avec Aliou Sall, frère du président Macky Sall, dans une présumée affaire de corruption dans le pétrole sénégalais vient de céder les 30% qu’il détenait encore dans le pétrole offshore du Sénégal.

La transaction entre lui et la firme britannique BP s’est déroulé la semaine dernière. C’est du moins ce qu’a révélé Source A. Dans sa livraison de ce lundi 17 avril, le journal précise que British Petrolium (BP) a racheté 25% des parts qui appartenaient à Frank Timis. La firme Britannique obtient ainsi avec les 30% qu’elle possédait, 55% des gisements pétroliers sénégalais situés au large de la Saint Louis et de la ville de Cayar, dans la région de Thiès. Ce qui fait de BP l’acquéreur principal de ces deux blocs.

Des questions se posent maintenant sur l’identité non révélée de la société à laquelle les 5% des parts restants ont été attribuées.

En tout état de cause, cette transaction est faite alors le scandale d’une corruption présumée vient d’éclater entre BP et Frank Timis et dont Aliou Sall, le frère du président MACKY Sall aurait joué un rôle. En effet, dans une émission intitulée « Scandale à 10 milliards », la chaine anglaise, BBC, dénonce des virements suspects entre Pétro-Tim et BP au moment de la vente des permis d’exploration des blocs pétroliers au large des côtes sénégalaises. Les révélations faites dans ce reportage de la BBC ont éclaboussé la scène politique, économique et sociale sénégalaise. Suscitant ainsi de nombreuses réactions de la part de tous les citoyens sénégalais qui réclament que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Une marche de protestation réunissant les acteurs sénégalais avait même été organisée le vendredi 14 juin dernier. Malgré l’instance des acteurs politiques de l’opposition et des associations de la société civiles, cette manifestation avait été par le préfet de Dakar. Mias c’était sans compter avec la détermination des citoyens sénégalais qui avait dressé des barrages pour échapper à la répression policière.

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 21/06/2019 à 10h36, mis à jour le 21/06/2019 à 10h37