Vidéo. Sénégal. Présidentielle 2019: la mise en garde du mouvement "Y'en a marre" à Macky Sall

Le360: Malick Maram Ndiaye

Le 12/04/2018 à 16h09, mis à jour le 12/04/2018 à 16h13

VidéoLe mouvement «Y en a marre» se dresse contre le projet de loi sur le parrainage que Macky Sall veut faire passer en profitant de sa «majorité mécanique» à l’Assemblée nationale. Fadel Barro et les siens ne veulent plus du tripatouillage de la constitution pour le simple plaisir d’un homme

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Le projet de loi sur le parrainage des candidats par 1% des inscrits que le président sénégalais, Macky Sall, veut faire passer à l’assemblée nationale ne cesse de soulever des réactions dans l’opposition et de la société civile. La dernière en date est celle du mouvement «Y en a marre». En conférence de presse ce mercredi 11 avril, Fadel Barro et ses camarades de ce mouvement ont demandé à l’Etat du Sénégal de suspendre ce projet de loi auquel une bonne partie des citoyens est hostile.

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«Nous appelons l’État du Sénégal à suspendre le processus d’adoption de cette loi sujette à polémique», a déclaré Fadel Barro du mouvement. Fidèles à leur engagement en faveur de la démocratie et de la paix sociale, lui et ses camarades entendent se dresser en bouclier si l’Etat s’entête à faire passer cette loi. «En tout état de cause, Y en a marre sera là et engagera le combat avec toutes les forces vives pour préserver nos acquis démocratiques. L’État du Sénégal sera responsable si le pays est déstabilisé», a-t-il ajouté.

Si le mouvement se dit favorable à la rationalisation de partis politiques, il n'en exige pas moins que cette loi «doit passer par la concertation entre tous les acteurs politiques et les membres de la société civile». Pour ce qui est de leur stratégie pour contrer le parrainage, ils attendent les résultats de la médiation entamée par certains membres de la société civile comme Alioune Tine, secrétaire général du Rassemblement africain pour la défense des droits de l’Homme. «Thiat» et ses camarades sauront ainsi la démarche à suivre.

Par Malick Maram Ndiaye et Moustapha Cisse
Le 12/04/2018 à 16h09, mis à jour le 12/04/2018 à 16h13