La polémique enfle autour du sommet sur la crise libyenne qui s’est ouvert à Dakar le vendredi 11 mai 2018, à l’initiative de l’homme d’affaire français, Jean-Yves Olivier, et d’Abdelhakim Belhaj, chef du parti conservateur islamiste libyen, Al-Watan.
A l’instar des autres chefs de tribus et des partis politiques de son pays, Saif al-Islam Khadhafi, fils du défunt chef de l’Etat libyen, a dénoncé cette rencontre qui est organisée sans l’implication des principaux protagonistes.
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Selon le fils du défunt guide de la révolution libyenne, Jean-Yves Olivier et Abddelhakim Belhaj ont organisé ce sommet de Dakar dans l’ignorance totale des accords signés entre les chefs de tribus et leaders de partis politiques. Il l’a fait savoir à l’opinion africaine et internationale à travers un communiqué publié par Aymen Abouras, son porte-parole officiel.
«Suite à l’organisation d’un sommet interlibyen du 11 au 13 mai 2018 à Dakar (Sénégal) par la Brazzaville-Foundation qui est présidée par Jean-Yves Ollivier, je déclare par la présente que les partisans de l’ancien régime Muammar Kadhafi, moi-même et nos proches n’avons aucune relation ni de près ni de loin avec cet événement et ces personnes», lit-on sur le document.
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Même s’il a renouvelé son respect au président sénégalais, Macky Sall, Saif al-Islam Kadhafi a tenu à faire savoir qu’aucune personne ne pouvait parler en son nom durant ce sommet. «Il est à retenir que toute personne se présentant de notre part à cet événement n’a aucune légitimité et ne peut parler en notre nom», a-t-il précisé.
Pour rappel, depuis sa sortie de la prison de Zintan en juin 2017, Saif al-Islam Kadhafi ne cesse de montrer son ambition de diriger un jour la Libye, comme l’a fait son défunt père pendant 40 ans.